Les frontières extérieures de l’UE ont toujours été soumises à de fortes pressions et diverses menaces dont l’immigration clandestine et le trafic de stupéfiants sont particulièrement prégnants. Dans ce contexte, les autorités chargées des patrouilles frontalières et maritimes sont confrontées à différents défis, notamment :
- L’hétérogénéité du trafic qui se livre à des activités illégales dans les eaux européennes,
- Les limites de la capacité de collecte et de partage des données disponibles en temps voulu entre les organisations institutionnelles,
- Le manque de moyens des autorités compétentes pour couvrir les vastes zones maritimes relevant de leur mandat.
Bien qu’il y ait eu un investissement significatif dans le domaine des technologies et des outils de surveillance, l’accueil par les autorités compétentes a été lent, en raison du manque d’uniformité dans l’intégration de ces systèmes aux infrastructures existantes.
Afin de relever ces défis, le projet COMPASS2020 vise à démontrer qu’avec une utilisation combinée et coordonnée sans faille de moyens habitées et non habitées on peut obtenir :
- Une meilleure couverture de surveillance,
- Une meilleure qualité de l’information,
- Et des temps de réponse plus courts dans les opérations de surveillance maritime.
La solution proposée reposera sur un « cas d’usage » novateur qui utilisera plusieurs véhicules aériens et sous-marins sans pilote, dotés de capacités améliorées, déployés à partir d’un OPV (Offshore Patrol Vessel) et depuis la terre, et qui sera appuyé par un système de mission global, multi-milieux et interopérable permettant l’exploitation de ces UxV depuis les différentes bases de contrôle.
RETOMBÉES ET PERSPECTIVES
- 2 emplois créés
- 2 emplois maintenus
Une suite dans le cadre du Fonds européen de défense est à envisager