Ces dernières décennies, les mers et les océans font l’objet d’une surveillance toute particulière compte tenu des intérêts socio-économiques et écologiques mis en jeu. La détection et le dosage de polluants chimiques à l’état de traces (tels que les HAP-hydrocarbures aromatiques polycycliques- ou les pesticides) est la clé de voûte de nombreuses problématiques océanographiques tels que la surveillance environnementale ou l’étude et la prévision de la propagation d’espèces chimiques dans les écosystèmes complexes. Le développement de capteur et d’analyseur portable et compact est fondamental pour les études in situ très complémentaires des techniques de laboratoire. Toutefois, la conversion des techniques utilisées en laboratoire en dispositifs de terrain nécessite le développement de micro-composants intégrés capables d’effectuer des mesures précises, sensibles et de hautes résolutions dans des environnements sévères. La capacité de détecter rapidement, d’identifier et de surveiller des espèces (bio)-chimiques via l’utilisation de plateformes optiques intégrées de petites dimensions est également un impératif majeur dans le domaine de la santé où le développement d’outils de diagnostic précoce pour la médecine est devenu un enjeu de première importance.
Dans un contexte de demande croissante de capteurs intégrés pour des applications environnementales et biologiques, l’objectif du projet LOUISE est de concevoir et d’évaluer un microcomposant permettant de mettre en œuvre une technologie innovante : la spectroscopie infrarouge par ondes évanescentes amplifiée par des effets de plasmonique de surface, nommée SEIRA-EWS.
Retombées et perspectives :
- 2 emplois créés
- 2 publications