Statut du projet : En cours
Porteur du projet : Université Gustave Eiffel
Partenaires recherche : SERCEL - INSTITUT FRANCAIS DE RECHERCHE POUR L EXPLOITATION DE LA MER - UNIVERSITÉ NANTES -FONDATION OPEN-C
Année de labelisation : 2025

En contexte de développement des énergies marines renouvelables (EMR) associé à la multiplicité des types d'ancrages, le projet GERMEH vise à développer une  méthodologie géophysique fond-de-mer pour la caractérisation des propriétés mécaniques du sous-sol en milieux géologiques complexes du proche offshore et ses variations spatiales et temporelles. Le procédé vise à compléter les forages et sondages géotechniques, destructifs, coûteux et spatialement ponctuels. 

A ces fins, GERMEH propose de développer une méthodologie 1) d’imagerie sismique Ondes de Surface (sOdS) et Géoélectrique (GE). 2) de surveillance du sous-sol à partir de mesures sismiques passives, par 4 sous-objectifs scientifiques :

01) Développer et optimiser une imagerie sOdS et GE pour le proche offshore en utilisant la complémentarité des deux champs physiques dans une inversion jointe.
La proposition s’appuie sur des premiers développements numériques 1) d’inversion sdOds 2D par Essaims de particules et 2) de système GE optimisé au
milieu marin.

02) Définir une configuration optimale à la sOdS offshore, en analysant l’impact des sources et capteurs sur l’enregistrement d’ondes acoustique guidées dans la
colonne d’eau en comparaison aux ondes sismiques de surface générées dans le sous-sol marin.

03) Évaluer les potentiels de l’inversion développée pour la géotechnique offshore, en comparant la résolution des modèles reconstruits avec la réponse des essais géotechniques.

04) Évaluer les capacités de surveillance mécanique du sous-sol marin à partir d’enregistrements du bruit sismique ambiant à l’aide de capteurs autonomes fond-de-mer et fibre optiques DAS (Distributed Acoustique Sensing). Ces volets sont traités par approches numériques, expérimentales à échelle réduite (banc MUSC, centrifugeuse géotechnique, cuve) et testés en proche-offshore. Le consortium associe les compétences complémentaires de l’Université GustaveEiffel, l’lfremer, la société Sercel, Nantes Université et la fondation Open-C.