En France, la capacité éolienne offshore cumulée devrait atteindre 45 GW d’ici 2050. Cependant, compte tenu du changement climatique, quelle sera la rentabilité des parcs en 2050, et à la fin de leur durée de vie, en 2080 ou 2100 ?
Au cours des prochaines décennies, la ressource éolienne pourrait différer des estimations actuelles dérivées des bases de données rétrospectives. Il y aurait alors une incidence sur la quantité d’énergie produite et donc sur les plans d’affaires des opérateurs de parcs. Ces changements seront-ils positifs ou négatifs pour le secteur de l’éolien offshore ?
Le changement climatique pourrait également affecter la durée et l’intensité des saisons, ce qui influerait sur l’équilibre entre l’offre et la demande dans le domaine énergétique. Y aura-t-il des épisodes de froid combinés à des périodes où le vent sera de faible intensité ?
La fréquence et l’intensité des phénomènes météo-océaniques extrêmes pourraient évoluer au cours des prochaines décennies, ayant ainsi des répercussions sur le dimensionnement des différents composants des futurs parcs éoliens. Est-il possible d’évaluer les impacts des évolutions dues au changement climatique en matière de critères de conception ?
