Des études récentes suggèrent que sous cette grande diversité morphologique, se cache une diversité génétique encore plus importante, révélant la présence d’espèces cryptiques (morphologiquement semblables mais génétiquement différentes) qui peuvent être adaptées à des niches écologiques précises. Le projet devrait permettre de mieux comprendre l’adaptation, la spéciation et l’écologie des protistes aquatiques.
Retombées et perspectives
Résultats majeurs du projet : Nous avons démontré que les assemblages de protistes planctoniques ont une structure très similaire à celle des copépodes (multicellulaires) sur des échelles multiples du temps et de l’espace. Par exemple, ils ont le même gradient global de diversité: le nombre d’espèces est le plus élevé en zones tropicales, intermédiaire et zones tempérées, et minimal dans les zones polaires. Nous avons découvert des exemples remarquables de morphologie variable parmi les protistes planctoniques (voir figure). Une espèce de Ceratium, une micro-algue, caractérisée par ses ‘doigts’, les résorbe à chaque coucher du soleil et les reforme à l’aube. Au moins une espèce de tintinnides est connue sous des noms différents du fait de sa capacité à fabriquer des coquilles de formes différentes. Nous avons trouvé que les parasites peuvent persister dans les kystes de leur hôte pour infecter une nouvelle génération l’année suivante.
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