Statut du projet : En cours
Porteur du projet : CNRS-UNICE/Geoazur
Cofinanceurs : ANR
Année de labelisation : 2013 - Co-labellisé par le pôle RISQUES
Année de cofinancement : 2013

Le projet s’intéresse au rôle des fluides dans la mécanique de la rupture sismique des failles par une approche expérimentale in-situ et numérique. Il vise l’approfondissement des mécanismes, reliant les pressions de fluides et le glissement le long des failles, en répondant aux questions suivantes :

  • Comment les failles se déforment sous l’effet des pressions de fluides?
  • Les fluides participent-ils seulement à la phase d’initiation de la rupture, ou bien interviennent-ils aussi dans la propagation et l’arrêt de la rupture?
  • Les pressions de fluides, les déplacements et les ondes sismiques mesurés en surface sont-ils de bons marqueurs de la déformation profonde dans les zones sismogènes?

Pour répondre à ces questions une approche à l’interface hydromécanique—sismologie sera développée en collaboration internationale. L’objectif principal est d’acquérir de nouvelles observations sur le terrain en  générant des glissements lents et rapides de quelques millimètres sur une faille d’extension pluri-hectométrique par une injection de fluide contrôlée. Cette expérience sera réalisée au sein du Laboratoire Souterrain à Bas Bruit, « Site Instrumenté » de l’INSU, qui permet un accès au cœur des failles et la réalisation de mesures géophysiques.

L’approche théorique permettra aussi de tester les modèles aux états de contraintes et de pressions de fluides supposés en profondeur qui seront ensuite utilisés pour reproduire les observations disponibles sur des failles actives bien documentées dans le monde.

Le but ultime est d’améliorer la compréhension de la mécanique des failles et des séismes, et de faire progresser l’analyse des signaux hydrologiques en tant que précurseurs des séismes.